februar 24, 2007
Longtemps que ca ne m'était pas arrivé, de rester un bon bout de temps à regarder ruisseler les gouttes d'eau sur la fenêtre, dans le silence de la résidence, ou pas/peu de monde est rentré.
Dès ce soir, ils vont tous rentrer, du soleil dans les yeux et plein d'histoires à raconter, et le tourbillon permanent de ma vie à m*etz va reprendre.
Ils ont vécu plein de choses, ils se sont reposés, coqs en pâtes chez papa-maman, ont un peu oublié les couloirs verts et les cuisines communes toujours un peu crades.
C'est drôle comme ils oublient vite, et je les entends déja me demander ... "ou t'es partie déja ? ah oui, c'est vrai, t'es restée à la résidence..." et leur air compatissant, celui la même que je déteste tant.
C'est le passage obligé pour se retrouver dans cette bonne vieille routine, au chaud bercée par le ronron quotidien.
Car oui, bientôt tout va reprendre, et ils défileront dans ma chambre les veilles d'UVs pour avoir des explications, ou que je leur réexplique un exo qu'ils n'ont pas compris.
C'est drôle comme ils ne pensent à moi que quand ils ont besoin de quelque chose.
Mais c'pas grave, hin.
De toute façon, dans moins de deux mois, je vais rentrer. Merci la présidentielle qui veut que je revienne voter, et par la même faire un p'tit tour du côté de s*t gra*tien, ville internationalement connue pour son pudding....
Message personnel : c'est fou comme un canapé un soir de février rappelle un autre canapé un soir de 28 janvier. Some things never change. Some things never stay the same ^_^
Dès ce soir, ils vont tous rentrer, du soleil dans les yeux et plein d'histoires à raconter, et le tourbillon permanent de ma vie à m*etz va reprendre.
Ils ont vécu plein de choses, ils se sont reposés, coqs en pâtes chez papa-maman, ont un peu oublié les couloirs verts et les cuisines communes toujours un peu crades.
C'est drôle comme ils oublient vite, et je les entends déja me demander ... "ou t'es partie déja ? ah oui, c'est vrai, t'es restée à la résidence..." et leur air compatissant, celui la même que je déteste tant.
C'est le passage obligé pour se retrouver dans cette bonne vieille routine, au chaud bercée par le ronron quotidien.
Car oui, bientôt tout va reprendre, et ils défileront dans ma chambre les veilles d'UVs pour avoir des explications, ou que je leur réexplique un exo qu'ils n'ont pas compris.
C'est drôle comme ils ne pensent à moi que quand ils ont besoin de quelque chose.
Mais c'pas grave, hin.
De toute façon, dans moins de deux mois, je vais rentrer. Merci la présidentielle qui veut que je revienne voter, et par la même faire un p'tit tour du côté de s*t gra*tien, ville internationalement connue pour son pudding....
Message personnel : c'est fou comme un canapé un soir de février rappelle un autre canapé un soir de 28 janvier. Some things never change. Some things never stay the same ^_^
februar 16, 2007
Ca commence vraiment à sentir les vacances par ici...
Hier soir, je m'endors sur mes piticopins devant la version Disney de Merlin l'enchanteur...
Ou comment se coucher à deux heures du matin la veille de l'U*V en mangeant des Leonidas :D
Ce matin, examen final de comm-gestion industrielle-économie générale qui se passe bien (sauf quand le prof se pointe avec la liste d'émargement et m'engueule parce que je me suis plantée dans le plan de salle... "mais si M'sieur, chui bonne en géo ^^")
Ensuite, mise en place d'un nouveau projet d'usinage (les aciers TRIPs, c'est bon, mangez en ! Forte ductilité et haute résistance, que demande le peuple ? :D). Moi qui redoute toujours les moments ou on doit choisir son équipe de projet, je me retrouve finalement avec une équipe de gens sioupers qui butent les mulots, et le projet le plus demandé (obtenu par tirage au sort de mains plus ou moins innocentes ^^)
Une demie heure plus tard, le groupe est fait et le projet défini.
Je me retrouve au foyer en train de jouer au babyfoot à une main (pour information, j'ai un strip sur toute la main gauche elle est complètement immobilisée) en train de chanter du Brassens et de parler à moitié en allemand.
Ca faisait longtemps qu'un simple quart d"heure passé au soleil à rire et à chanter ne m'avait pas suffit.
Encore l'examen final de matériaux, et c'est les Vacances...
Et c'est pas une semaine passée seule à la résidence qui va me tuer le moral !
(mode je-me-prend-en-main : activé)
Hier soir, je m'endors sur mes piticopins devant la version Disney de Merlin l'enchanteur...
Ou comment se coucher à deux heures du matin la veille de l'U*V en mangeant des Leonidas :D
Ce matin, examen final de comm-gestion industrielle-économie générale qui se passe bien (sauf quand le prof se pointe avec la liste d'émargement et m'engueule parce que je me suis plantée dans le plan de salle... "mais si M'sieur, chui bonne en géo ^^")
Ensuite, mise en place d'un nouveau projet d'usinage (les aciers TRIPs, c'est bon, mangez en ! Forte ductilité et haute résistance, que demande le peuple ? :D). Moi qui redoute toujours les moments ou on doit choisir son équipe de projet, je me retrouve finalement avec une équipe de gens sioupers qui butent les mulots, et le projet le plus demandé (obtenu par tirage au sort de mains plus ou moins innocentes ^^)
Une demie heure plus tard, le groupe est fait et le projet défini.
Je me retrouve au foyer en train de jouer au babyfoot à une main (pour information, j'ai un strip sur toute la main gauche elle est complètement immobilisée) en train de chanter du Brassens et de parler à moitié en allemand.
Ca faisait longtemps qu'un simple quart d"heure passé au soleil à rire et à chanter ne m'avait pas suffit.
Encore l'examen final de matériaux, et c'est les Vacances...
Et c'est pas une semaine passée seule à la résidence qui va me tuer le moral !
(mode je-me-prend-en-main : activé)
februar 15, 2007
Missing Pudding...
coucou les p'tits loups !
(je suis terriblement en manque d'affection, alors je prends tout le monde pour des enfants de 5 ans, comme à l'époque ou j'allais chercher mes nièces à l'école...)
J'espère que vos vies respectives vont bien. Pour moi, ce n'est pas la joie tous les jours, loin de là, surtout que ca fait déja 2 mois que je n'ai pas vu mon pudding-à-moi-qui-me-manque.
A côté de ca, je n'arête pas ici, entre mon boulot de Pé*da*go (en gros, je m'occuppe des relations entre profs et élèves) les cours de soutien que je donne au sein de ma promo et les fêtes tout le temps, c'est pas si simple.
Le truc le plus embêtant, c'est tous ces gens qui défilent dans ma chambre les veilles d'UVs (examens finaux) pour me demander des conseils ou de l'aide dans telle ou telle matière, gens qui pour la plupart ne m'adressent pas la parole en dehors de ces circonstances.
Mais bon, la vie c'est pas simple, suffit de se faire à l'idée.
La leçon du jour, enfin la ou les j'hésite encore, (car oui, aux a*rt*s on apprend des tas de choses tous les jours, et pas seulement en cours...) sont les suivantes :
Je n'sais pas si c'est parce que c'était l'anniversaire de Pudding, mais le 28 janvier restera un jour plein d'espoir (ces piti papiyons, ils sont tous partis vers 3h quand la réalité est venue me mettre une jolie baffe comme rarement), avec ce petit goût amer qui rappelle qu'on voudrait être en train de fêter une telle journée, avec un "et si".
"Et si" j'avais fait cinq demi, ou je serais maintenant ?
Ce qui est sur, c'est que je n'aurais rien connu d'ici.
Mais au moins, je serais toujours là bas, et ca c'est quelque chose qui pèse lourd dans la balance.
Je n'aurais jamais cru que vivre sans attaches puisse être aussi difficile.
Si seulement Pudding pouvait se téléporter et me serrer dans ces bras quand ca va pas, tout serait si simple.
Mais ici, je suis toute seule.
tu crois qu'on est obligées de passer par là pour devenir adultes ?
(je suis terriblement en manque d'affection, alors je prends tout le monde pour des enfants de 5 ans, comme à l'époque ou j'allais chercher mes nièces à l'école...)
J'espère que vos vies respectives vont bien. Pour moi, ce n'est pas la joie tous les jours, loin de là, surtout que ca fait déja 2 mois que je n'ai pas vu mon pudding-à-moi-qui-me-manque.
A côté de ca, je n'arête pas ici, entre mon boulot de Pé*da*go (en gros, je m'occuppe des relations entre profs et élèves) les cours de soutien que je donne au sein de ma promo et les fêtes tout le temps, c'est pas si simple.
Le truc le plus embêtant, c'est tous ces gens qui défilent dans ma chambre les veilles d'UVs (examens finaux) pour me demander des conseils ou de l'aide dans telle ou telle matière, gens qui pour la plupart ne m'adressent pas la parole en dehors de ces circonstances.
Mais bon, la vie c'est pas simple, suffit de se faire à l'idée.
La leçon du jour, enfin la ou les j'hésite encore, (car oui, aux a*rt*s on apprend des tas de choses tous les jours, et pas seulement en cours...) sont les suivantes :
- Tout d'abord, il n'arrive jamais rien de bon en soirée après 3heures du matin. si, si, c'est officiellement prouvé.
- Ensuite, il ne faut jamais croire un mec bourré. Je dois être un aimant à mecs bourrés. C'est une vraie Kata.
Je n'sais pas si c'est parce que c'était l'anniversaire de Pudding, mais le 28 janvier restera un jour plein d'espoir (ces piti papiyons, ils sont tous partis vers 3h quand la réalité est venue me mettre une jolie baffe comme rarement), avec ce petit goût amer qui rappelle qu'on voudrait être en train de fêter une telle journée, avec un "et si".
"Et si" j'avais fait cinq demi, ou je serais maintenant ?
Ce qui est sur, c'est que je n'aurais rien connu d'ici.
Mais au moins, je serais toujours là bas, et ca c'est quelque chose qui pèse lourd dans la balance.
Je n'aurais jamais cru que vivre sans attaches puisse être aussi difficile.
Si seulement Pudding pouvait se téléporter et me serrer dans ces bras quand ca va pas, tout serait si simple.
Mais ici, je suis toute seule.
tu crois qu'on est obligées de passer par là pour devenir adultes ?
